samedi 11 juin 2016

Polissonnes de Pierre Lunel

 Pierre Lunel, Polissonnes, Monaco : Editions du Rocher, 304 pages, 2016.

Quatrième de couverture : "Impératrices, reines, maîtresses, princesses, philosophes, écrivains célèbres, les polissonnes sont des femmes libres et audacieuses qui, en dépit du péril dans une société machiste, osent tout ! Comme Messaline, la putain impériale à l'appétit sexuel hors du commun, ou Agrippine l'empoisonneuse. En passant par l'extravagante Agnès Sorel, la sensuelle Marie Stuart, la collectionneuse Pauline Bonaparte, l'aventurière Karen Blixen, la magnétique Marlène Dietrich ou l'ambiguë Simone de Beauvoir… Tantôt séductrices, impulsives ou fines stratèges, toujours rebelles, elles prennent des risques et ont souvent été exilées, répudiées, rudoyées par la bien-pensance....." 

Ce livre est un ouvrage de vulgarisation plus qu’un ouvrage scientifique sur l’histoire des polissonnes. En effet, le style est très léger et souvent vulgaire. 

Jusqu'au chapitre consacré à Pauline la sœur de Napoléon, j'ai eu l'impression que l'auteur cherchait à faire sensation plus qu'à analyser l’attitude des polissonnes. Les anecdotes, les noms et les faits s'accumulent si bien qu'on s'y perd un peu. Ensuite, le style et le contenu évoluent. L'auteur semble être plus à l'aise avec les portraits suivants (à partir de la fin du XVIIIème siècle). 

Il est intéressant de voir la place de la femme dans la société qu'elle soit romaine, française ou italienne. Souvent, elles ont pour rôle de faire des héritiers, exceptées quelques rebelles qui prennent leur vie en main et qui s’amusent avec leurs amants.  

Le chapitre consacré à Agnès Sorel est trop expédié. Pierre Lunel se focalise uniquement sur son appétit sexuel et sa sensualité. J'ai été un peu déçue par ce chapitre. Dans le portrait de la nièce de Mazarin, l'auteur passe "du coq à l’âne". Il est alors difficile d’identifier qui est qui et quels sont les liens entre les personnes citées. 

Les chapitres sur Mary Stuart et Madame de Maintenon m’ont intéressé car ce sont des périodes et des personnages de l’histoire que j’apprécie. En revanche, je n'ai pas saisi l'intérêt de faire le portrait de certains hommes (notamment celui du régent Philippe et de Talleyrand), même s'il y a de nombreuses polissonnes qui gravitent autour de ces deux personnages masculins.

Finalement, les chapitres qui ont suscité mon intérêt sont ceux dédiés à Karen Blixen, Marlène Dietrich, Simone de Beauvoir et Lady Diana car sont les mieux écrits et les mieux documentés. 

Mon avis sur ce livre est donc plutôt mitigé.












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